• Le parcours suivi : (à partir du 10 Novembre 2011)

     

                      Durant la première séance à laquelle j'ai assisté, nous avons principalement fait des recherches afin de trouver des idées d'expériences utiles à faire pour notre TPE. Au total, une dizaine jugées réalisables ont été sélectionnées telles que le pH, la concentration dioxygène et dioxyde de carbone, une étude bactériologique, l'indice biotique, le teste d'ions (dont les nitrates), la conductivité, la température, la masse totale de la matière en suspension et la turbidité. Puis, nous avons veillé à affiner les protocoles ainsi que la liste du matériel requis, pour avoir la validation des professeurs. Quelques unes des expériences prévues ont malheureusement été rayées de la liste, et des protocoles ont été modifiés, faute de matériel disponible ou acquérable au lycée (comme par exemple les expériences permettant de connaître avec précision le taux d'ions nitrates ou encore la turbidité). Nous avons dû nous en tenir à une approche vague, globale des résultats.

    Une sortie de notre petit groupe a été ensuite planifiée en dehors des séances de TPE. Nous avons en effet été jusqu'à Mouthe quelques jours plus tard prélever des échantillons de l'eau du Doubs à la source, et nous en avons profité pour mesurer le pH.

    Le lendemain, une fois encore en dehors des séances de TPE prévues, nous sommes allés chercher des échantillons de l'eau du Doubs mais cette fois en ville, ainsi que le pH, et la température. Nous avons ensuite réalisé notre première expérience : la teneur en oxygène de l'eau. Nous avons eu quelques problèmes concernant le matériel mis à notre disposition : en effet, quelques uns de nos résultats se sont montrés aberrants. Quelques jours plus tard, nous avons réalisé une étude bactériologique de deux des échantillons d'eau.

    La séance suivante a été consacrée à la réalisation de trois expériences : la conductivité, la turbidité, et une observation au microscope des bactéries obtenues à l'issue de l'étude. En ce qui concerne la turbidité, comme dit précédemment, nous avons été confrontés à des problèmes techniques avec le colorimètre prêté par le lycée. Nous avons donc dû nous contenter d'un résultat approximatif à l'œil nu.

     

     

     

                 La production, étape qui nous a je pense, le plus préoccupé constituait la majeure partie du travail à la maison. Nous avons en effet procédé à l'élaboration d'un carnet d'expérience, la construction d'un site ainsi qu'à diverses mises en œuvres visant à trouver un entretient avec un spécialiste. Après maintes initiatives, seul un expert en hydrogéologie nous a répondu par le biais d'emails. Mais ses compétences se sont trouvées trop compliquées pour notre niveau de première S, ainsi que nos attentes, et donc nous ont été malheureusement inexploitables.

     

                 La problématique a été également, c'est pour dire, un problème... En effet, nous nous sommes rendus compte assez tard qu'elle était bien trop vague, malgré l'idée précise que nous avions dans la tête. Tout notre travail était alors remis en cause. C'est vrai, comment la réponse à l'objet de notre TPE pourrait-elle être concluante, si nous n'avons même pas la question qui lui est rattachée ? C'est alors avec un acharnement qui menait de plus en plus vers un désespoir de voir un jour notre projet prendre une tournure plus équilibrée, que nous avons enfin trouvé la problématique qui convenait parfaitement. Nous avons enfin pu réorganiser notre plan, et ainsi, stabiliser le pilier qui soutenait difficilement l'organisation de notre travail.

     

     

    Bilan personnel du travail :

     

                Il est vrai que parfois j'ai été découragée, démotivée par la difficulté de ce défi. J'aurais notamment préféré faire une présentation en anglais, étant toute nouvelle en classe européenne. Les résultats négatifs se multipliant encore et toujours malgré les efforts fournis, les faux espoirs, le temps qui semble défiler de plus en plus vite... tant de pression tout d'un coup, et adaptation oblige. Il n'y pas le choix.

    Mais j'en aurai tiré quelque chose. J'ai beaucoup appris durant ces semaines qui ont suivies mon retour. Travailler en autonomie mais aussi en groupe, prendre des initiatives, réaliser un projet conséquent... plusieurs points qui mettent en valeur aussi bien les qualités que les défauts : cela m'a permis de prendre conscience qu'il fallait que j'améliore certaines aptitudes telles que la rigueur, la rapidité, la prise d'initiatives (et donc vaincre la timidité) etc, qui me serviront plus tard. J'étais loin de m'imaginer ce véritable parcours du combattant, pour ce que je n'imaginais qu'une présentation orale sur un sujet quelconque !

    Mais souvent, j'ai été agréablement surprise : j'ai découvert beaucoup de choses sur le Doubs et la pollution des rivières que je ne soupçonnais pas. De si petits détails peuvent avoir une si grande répercussion ! Qui aurait pu deviner que rien que la conductivité de l'eau pouvait avoir tant d'effet sur sa qualité, sa faune et sa flore...

     

               J'ai finalement passé de très bon moments avec Maxime et Marina. Faire des recherches, se retrouver après les cours pour travailler, organiser des expéditions, devenir une sorte d'apprentie scientifique et par là, avoir une idée de ce qu'est vraiment ce vers quoi je m'oriente pour plus tard ; voilà encore d'autres bons côtés de ce travail. Mes deux collaborateurs m'ont beaucoup aidé, et ce seront pour la plupart d'agréables souvenirs qui me resteront de ce TPE.

    smiley


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